Yvan SAUVAGE
Expert en art et commissaire-priseur à Paris, Yvan Sauvage œuvre pour le gotha international. Sa passion pour l’art lui vient d’une source qu’il garde secrète, mais qui conditionne sa vie et lui fait prendre de plus en plus de risques. Devenue incontournable dans le marché de l’art, son expertise est convoitée par les organisations les plus surveillées. Estimé par les conservateurs de musée internationaux, Yvan Sauvage est aussi un polyglotte consulté par de nombreux collectionneurs à travers le monde. Il donne des conférences à la Sorbonne devant des étudiants en master d’histoire de l’art et intervient comme consultant auprès des brigades policières dans le cadre de grandes affaires.
Né d’un père banquier et d’une mère professeure de mathématiques à la faculté, Yvan Sauvage nourrit également une addiction pour la cryptologie, les chiffres, et le business. Ce cocktail, associé au milieu de l’art, agit sur lui comme un catalyseur émotionnel. Son sens du détail et sa sensibilité lui apportent autant de bienfaits que de soucis desquels il doit se défaire.
Tout juste 40 ans, il est séparé de sa femme, Lise, après la disparition de leur fille, Aurélia. Le décès accidentel de Lise, alors établie aux États-Unis, avec qui il n’avait pas su se reconstruire, a inconsciemment mis en péril sa capacité à retrouver un équilibre en couple.
Il vit dans un appartement parisien trop étroit pour ce qu’il y entrepose, et le transforme malgré lui en un musée en désordre, à l’image de son esprit.
Ses fétiches, qu’il emmène partout, 4 statuettes Moaï confectionnées par un sage mystique, qui les lui a confiés lors d’un de ses voyages sur l’île de Pâques. Autant d’énigmes et de mystères entourent ces statuettes, conçues à partir d’authentiques vestiges Moaï.
Il nourrit une relation au dessin complexe avec une doctorante en histoire de l’art, spécialisée en archéologie, Marion Evans. D’une dizaine d’années sa cadette, Marion Evans partage son esprit cognitif et des rapports intimes sporadiques avec Yvan Sauvage. Marion Evans n’a pas son pareil pour attirer les ennuis et y associer son partenaire, au risque de leurs vies. La rebelle doctorante au passé meurtri n’est guidée que par des balises chevillées aux situations dangereuses. La relation entre Yvan Sauvage et Marion Evans ne tient parfois qu’à un fil, mais fait d’eux un duo redoutable, capable de tout, et dont il est difficile de soupçonner l’esprit retors.
Marion Evans
Entre fougue et déraison, Marion Evans, franco-américaine, est une doctorante en histoire de l’art qui n’a pas son pareil pour flirter avec le danger et attirer à elle les situations les plus inextricables. Un volcan d’émotions vit en elle et déborde dès qu’elle tente de l’approcher.
Les réponses existentielles à tous ses maux se trouvent prisonnières des troubles psychologiques que développe Marion. La perte de ses parents au cours de son adolescence, ses fugues, ses mauvaises rencontres et ses escarmouches policières l’ont marqué de façon irrémédiable. Elle échappe à un viol au bord d’une plage mexicaine dans des conditions obscures. L’agresseur sera retrouvé mort, le crâne fracassé.
Marion contient en elle une violence mâtinée de traumatismes et n’aura trouvé qu’un semblant d’équilibre auprès de sa tante. Cette tante l’a recueilli à Paris dans son grand appartement et s’est occupée d’elle en subvenant à tout ce qui lui était nécessaire, avant de disparaître à son tour.
Marion Evans navigue au gré d’opportunités professionnelles et trouve auprès d’Yvan Sauvage une sorte d’alter ego, mi-consommé, mi-compliqué, dans une intimité et une connivence intellectuelle qui fera d’eux un duo incomparable. Ils sont capables de résoudre des enquêtes et mener des investigations hors du commun à travers leurs activités dans le milieu de l’art.
L’addiction de Marion à la cocaïne est un point d’inflexion qui complexifie régulièrement les situations dans lesquelles elle se trouve. Une découverte d’elle-même commence à poindre, son partenaire décèle avec intelligence ce chemin intérieur et l’aide à le poursuivre, espérant secrètement que cela puisse leur ouvrir une perspective d’avenir en commun.